Qu’est-ce que le jeu ?
Les formes de jeu étant très diversifiées, il est difficile de répondre brièvement. Les 4 libertés du Jeu décrites par Scot Osterweil du Massachusetts Institute of Technology (MIT) est une belle façon de répondre. En fait, les 4 libertés de jeu représentent ce qui se passe lorsque nous jouons. Bien que ces libertés ne se produisent pas toutes nécessairement en même temps, elles nous aident à comprendre les avantages du jeu. On compte 4 formes de liberté :
- Liberté d’échouer
- Liberté d’expérimenter
- Liberté d’incarner une autre personne
- Liberté de faire l’effort
Regardons tout cela de plus près 🧐
Liberté d’échouer
La liberté d’échouer est l’une des compétences les cruciales du siècle. Échouer rapidement et faire des erreurs est un processus d’apprentissage qui nous permet de nous améliorer. Par conséquent, lorsque nous jouons, la liberté d’échouer est un élément central qui nous permet d’entrer dans un cercle magique où les règles sont différentes de celles du monde réel. Cela nous permet de construire nos propres histoires et de suggérer des idées qui ne sonneraient pas bien ou ne seraient pas appropriées dans un autre contexte. La liberté d’échouer amène un groupe à discuter franchement. Cela aide également à suggérer des idées hors-cradre sans aucune crainte, car toutes les conséquences du monde réel n’existent pas dans le contexte du jeu. En d’autres termes, c’est un excellent terrain d’expérimentation.
Cependant, l’échec peut être difficile et intégrer le fair-play est une belle façon d’apprendre à y faire face avec le sourire !
Liberté d’expérimenter
Avoir la liberté d’échouer conduit à plus d’expérimentation. En fait, une fois libérés des conséquences et des règles de la vie réelle, nous sommes plus enclins et plus enthousiastes pour tester de nouvelles choses. Et dans un environnement commercial, établir de nouvelles connexions, développer un problème ou construire une solution sont des processus et des résultats qui font partie de l’expérimentation.
Vous pouvez commencer à exercer cette liberté d’expérimentation, et vous pouvez trouver de l’inspiration surcet autre blog qui est aussi le nôtre.
Liberté d’incarner une autre personne
Incarner une autre personne est la troisième liberté de jeu. Bien sûr, cela peut signifier incarner un super-héros, un méchant ou un membre de la famille. Par exemple dans un environnement d’affaires, il peut aussi s’agir d’incarner votre client, vos clients, une autre entreprise inspirante ou vos collègues. Se mettre à la place de quelqu’un d’autre est un excellent moyen d’avoir une perspective différente sur un sujet, de générer des idées et de créer de l’empathie.
Tout cela semble difficile? Ça y est, il est temps de présenter la liberté de faire l’effort !
Liberté d’effort
Et le dernier mais non le moindre est la liberté d’effort. Ce n’est pas la liberté la plus intuitive quand on parle de jeu car le jeu est généralement associé au plaisir. Cependant, il n’y a pas de jeu s’il n’y a pas de défi (sinon cela deviendrait vite ennuyeux). Et c’est très intéressant quand on observe des gens jouer au travail, ils ne parlent presque pas de plaisir. Certains moments de jeu intenses nécessitent de l’engagement et des efforts, et apportent les meilleures récompenses !
En conclusion, expérimenter, échouer et en tirer des leçons, avoir plus d’empathie et tenir compte du point de vue des autres sont des compétences clés pour les individus et les organisations. Ils ne sont pas faciles à mettre en place et c’est pourquoi le jeu peut vous aider à faciliter ces changements !
Pour vous aider à mieux comprendre ce qu’est le Jeu, vous pouvez consulter notre cours en ligne, Les bases du jeu au travail .